Billet d’humeur : Ma télé est morte !

“Kill your television” par Paul Hornschemeier

Il y a maintenant six mois, ma télévision est passé par toute les couleurs de l’arc en ciel et a fait quelques gazouillis bizarres avant de rendre définitivement l’âme. Je dois vous avouer que les quinze premiers jours n’ont pas été facile parce l’air de rien j’ai été conditionné par des habitudes bonnes et mauvaises. 
Le temps a passé, l’occasion pour moi de faire un premier bilan : vais-je succomber à nouveau et me racheter une télé ? Telle est la question. 
L’absence de la télévision m’a permis de prendre le temps par rapport à une actualité qui va à cent à l’heure et basée sur l’émotion. Les chaînes d’information en continu sont spécialistes pour créer un climat anxiogène en usant jusqu’à la corde le même sujet. Ce système bouche les différentes voies de la réflexion. Je m’informe donc à mon rythme via différents sites internet et je ne me sens en aucun cas coupé du monde. 
Pour ce qui est de la culture et du divertissement, pour être honnête, les talk-shows ne me manquent pas. Pour l’expérience, j’ai tenté d’en regarder un via internet après un mois de sevrage, j’ai vraiment eu l’impression de me faire engueuler alors que je suis simple spectatrice. J’en retire le même constat que pour l’information trop de bruits pour pas grand chose finalement. 
Le point positif c’est que j’ai pu rattraper une pile de films en retard et en découvrir des nouveaux ! En ce moment, je suis dans ma période Michael Caine période Harry Palmer mais ceux-ci seront l’objet d’un autre article en temps voulu.

Pour conclure, je dirais : la télévision en moins, une curiosité aiguisée en plus. 

Ce que vous vous dites sans doute 
A cette affirmation, je répondrai que je ne crache pas sur des émissions bien bêtes de temps en temps.

J’avais comme rituel de regarder un certain nombre d ‘émission de télé-réalité. Désormais ma consommation a changé, je ne suis plus prise par le côté feuilletonnant de ces dernières. Lorsque que l’envie m’en prend, je me pose une heure sur l’application de la chaîne de la TNT diffusant des pseudo-créatures divines et cela me satisfait amplement. 

Ce moment suffit à me faire rire et à débrancher sans y retourner de manière systématique. Ce sentiment me fait un bien fou et me permet de diversifier d’autant plus mes activités selon ma curiosité.

La télévision et les émissions qui la composent prennent leur force dans cette habitude imposée sans violence, on est d’accord, au public. La présence de “l’objet TV” dans le salon imprime encore plus ce réflexe dans votre quotidien. Apprendre à s’en détacher, c’est renverser la vapeur en faisant valoir ses envies envers les différents supports qui nous entourent comme les livres, le web ou notre bon vieux lecteur dvd/blu-ray.
 

Si un jour votre télé tombe en rade, je vous conseille de suivre le slogan d’un animateur qui monte : “La TV, ce n’est que de la TV !” et je vous encourage donc à tester la vie sans cet objet, aussi tendre soit-il en souvenirs.

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