Et c’est bien celle de Super Mario Bros, le long-métrage, dont nous allons parler ici ! Le film fêtant ses 20 ans cette année, avec séance spéciale à l’appui, l’on peut désormais affirmer qu’il est l’objet d’un culte un peu particulier, en partie dû à sa production calamiteuses, ses innombrables réécritures, ses acteurs bourrés et deux co-réalisateurs pourtant géniteurs de la géniale série télévisée Max Headroom.
Mais comme sur internet, tout peut arriver, voici venir la suite de cet objet curieux, sous la forme d’un webcomic parrainé par l’un des scénaristes du premier opus, Parker Bennett, qui a laissé carte blanche à Steven Applebaum et Ryan Hoss (les fondateurs de l’excellent site Super Mario Bros – The Movie Archive) pour concevoir et faire dessiner par Eryk Donovan une aventure qui s’annonce déjà comme bien plus excitante que ce qui nous a été donné de voir en 1993.
L’histoire reprends exactement là où le premier film avait abandonné le spectateur dans les salles, avec la réapparition surprise de la princesse Daisy venant chercher notre duo pour de nouvelles péripéties, clin d’œil désespéré à une suite désormais sous nos yeux, où une autre dimension s’est ouverte sur un monde où des shyguys chevauchent des dinosaures.
Véritable pot-pourri de références aux aventures de nos deux plombiers, on peut déjà tabler que ces aventures, aussi lointaines que possible des influences de producteurs débiles, pourraient surprendre, d’autant plus que le graphisme est loin d’être laid, voire même supérieur à certains albums cartonnés disponibles dans le commerce !
L’esthétique prends d’ailleurs la liberté de s’affranchir de l’oeuvre de base en proposant des réinterprétations convaincantes des acteurs et actrices tout en trappant certains fautes de goûts et en incluant de nouveaux personnages, notamment un Toad au look très étudié.
Nous souhaitons à ces damnés de la pop-culture tout le mal nécessaire pour arriver au bout de cette aventure aussi excitante qu’improbable !
Le webcomic Super Mario Bros. 2 est lisible ici, au rythme d’une page par semaine.