Précédemment dans John Wick…

Cela fait maintenant cinq années que nous côtoyons la vengeance salée de John Wick, l’occasion idéale pour revenir sur les éléments clef de cette saga où les larmes tombent aussi vite que les coups. John Wick Parabellum débarque dans nos salles le 22 mai prochain.

Du mélo, des larmes et un chiot…

Depuis la mort de sa femme bien-aimée, John Wick passe ses journées à retaper sa Ford Mustang de 1969, avec pour seule compagnie sa chienne Daisy. Il mène une vie sans histoire, jusqu’à ce qu’un malfrat sadique nommé Iosef Tarasof remarque sa voiture. John refuse de la lui vendre. Iosef n’acceptant pas qu’on lui résiste, s’introduit chez John avec deux complices pour voler la Mustang, et tuer sauvagement Daisy.

La trilogie commence sur des bases mélodramatiques souvent ponctuées par de nombreux flash-backs de la femme de John Wick sur fond sépia, ajoutant des longueurs pas forcément nécessaires à l’avancement de l’intrigue. On est bien d’accord, le but de cette histoire, c’est que John déglingue celui qui a eu le malheur de tuer son chien, dernier cadeau de sa femme…

Dans le registre de l’archétype du loup solitaire ayant soif de vengeance, Keanu Reeves tient le rôle à la perfection, on le sent déter et il possède une armurerie à faire pâlir de jalousie un cow-boy du Texas. A partir de ce moment là, on rentre dans le vif du sujet avec des bastons bien tendues entre John Wick et ses proies, jusqu’au final salvateur.

Des coups de poings en cascades…

John Wick est forcé de sortir de sa retraite volontaire par un de ses ex-associés qui cherche à prendre le contrôle d’une mystérieuse confrérie de tueurs internationaux. Parce qu’il est lié à cet homme par un serment, John se rend à Rome, où il va devoir affronter certains des tueurs les plus dangereux du monde.

Cette précision de mise en scène est due à la réalisation de Chad Stahelski, surtout connu pour son travail de direction des cascades, depuis les Matrix jusqu’à Hunger Games. Le statut de cascadeur.se faisant partie des mal aimés dans le secteur hollywoodien, il est pourtant essentiel à l’élaboration des blockbusters et occupe aussi une place un peu plus méconnue dans le registre des comédies.

La réputation grandissante du premier John Wick a permis de mettre en lumière ce travail, qui requiert à la fois patience et précision. On a ainsi pu apprendre à la sortie d’Atomic Blonde que Charlize Theron s’était investie physiquement dans l’apprentissage de ses cascades. D’autre part, le cinéma asiatique a toujours mis en avant les qualités performatives de ses acteurs, depuis la période Golden Harvest à la plus récente la saga IP Man, on dénombre les acteurs et actrices aussi performant.e.s dans l’acting que dans l’action.

Dans ce deuxième opus, les scènes de combat singulier avec Ares, interprétée par Ruby Rose, sont aussi particulièrement efficaces car elles allient une esthétique de néons colorés à des échanges dans des couloirs exigus tout en restant lisibles. On apprécie le déroulé de mouvements violents des pieds à la tête entre John Wick et Ares. De plus, le personnage d’Ares étant sourd, on profite d’une approche avec une sensitivité différente.

En attendant Parabellum…

John Wick est désormais en cavale. Une prime de 14 millions de dollars a été mise sur sa tête car il a tué un membre de la Grande Table. De plus, l’ayant fait dans les murs du Continental Hotel, il se retrouve Excommunicado. John peut malgré tout compter sur l’aide de Winston, le directeur du Continental, qui lui a laissé une heure avant d’être considéré comme banni. John va alors tout faire pour quitter New York.

Cette vidéo se présente comme une conclusion parfaite car le réalisateur-cascadeur Chad Stahelski et Keanu Reeves y expliquent leur implication et l’endurance nécessaire dans la fabrication des scènes d’action. On y apprend aussi qu’Halle Berry, nouvelle venue sur la saga, s’est impliquée pendant six mois dans la réalisation de ses cascades :